Les auteurs qui nous ont plu ces derniers temps...

Ils ont été nombreux à nous confier leur tapuscrit.

Parmi les livres non édités par les éditions associatives Synchronies, nous avons néanmoins ressenti quelques coups de coeur particuliers que nous avons plaisir à vous faire partager.

Merci aux libraires complices qui ont envoyé vers nous cette écriture de femme, femme solide qui a su par ce premier récit exprimer le fond de son coeur.

Un titre provocateur, des blessures au coeur, cependant, un dénouement rempli de douce philosophie, dont fragment en citation : "J'imagine toujours avec poésie, que nous aurions, nous les femmes, pu vivre des temps où nous traitions les mâles avec tant de férocité qu'ils en seraient aujourd'hui au temps de la revanche. La poésie apaise l'insupportable, elle nous accompagne et nous protège de la folie. Je poursuis le rêve d'en répandre, partout devant les rideaux de velours ou bien ailleurs pour que la joie soit reine, pour que la tendresse console chaque coeur blessé. "

A lire : "Féministes...

mes fesses !"

En vente chez l'auteur, dont nous ne communiquerons les coordonnées qu'après son assentiment.

"LE VOYAGEUR" de Marcel Vaylet

livre non paru offert à Synchronies par l'auteur

On hésite à classer ce livre, il oscille entre autobiographie et essai... un parcours de recherche... « ce petit livre : synthèse de ce que j’ai pu trouver d’intéressant dans le domaine des religions traditionnelles, …paranormal, science »

Le livre de Marcel cherche juste des lecteurs, l'auteur attend une proposition de rencontres, de lectures et de débat avec des personnes intéressées sur les thèmes recensés :

Vie, mort, étude de la conscience : philosophie, religion, ésotérisme.

Les points forts du récit.

Des ressources bibliographiques abondantes, des citations qui dénotent de recherches sérieuses dans le domaine philosophique au sens large.

Ce livre n’est pas une œuvre littéraire, mais une vaste et circonstanciée compilation de textes fondamentaux et un travail d’érudition.

Il s’adresse à un lectorat avisé et limité.

Il a pour objectif d’éveiller et de déranger, ce qui est utile : l’auteur en a conscience puisqu’il cite Jean d’Ormesson « On ne sert à rien si on ne dérange pas ».

Rôle d’éveilleur : des myriades de questions, démontrant un scepticisme qui investigue selon la méthode cartésienne, suivies de citations montrant que nombre d’écrivains, philosophes, scientifiques et penseurs se les sont posées, d’où l'emploi de la citation très présent car servant d’argument d’autorité pour légitimer que, un homme, l’auteur, puisse s’interroger et affirmer sa

« logique d’homme simple, avec des doutes, des tentations d’abandon… « qui n’aime pas croire mais plutôt savoir »

Quelques traits d’humour : « Eve n’a pas digéré la pomme », d’autodérision : « les esprits chagrins dont je fais certainement partie »

« vaches sacrées contre vaches folles »

Des précautions lucides pour signaler la confusion du plus grand nombre établie entre l’ésotérisme et l’esprit de secte et une maîtrise du bon sens, pour aborder les questions métaphysiques, « le souci de ne pas croire ni de nier systématiquement. », « la recette du bonheur pas encore le festin »…, jeux de mots comme « les écrits vains écrivains… »

Phrases fétiches  : « nous avons tenu notre rôle de maillon dans l’immense chaîne de l’humanité, que pouvions-nous faire de plus ? »

« La recherche scientifique me semble donc la plus séduisante… je peux croire que lorsque l’homme aura découvert ce qu’il cherche il trouvera le divin ».

Il y a là matière à débat, à rebondir, pour le lecteur.

Le message :  besoin de transmettre une expérimentation pugnace, désir d'instruire, érudition considérable employée à cet effet.

Beaucoup de références aident le chercheur, l’étayent dans son cheminement. L’auteur est Humain, paraît désireux d’apporter une aide aux autres dans un domaine délicat et ardu, il cherche des preuves dans le domaine de l’inexplicable, il peut donc à juste titre avouer ses doutes, sans néanmoins douter intrinsèquement de sa démarche et oser jusqu’au bout, s’autoriser, s’accorder le droit de dire, penser, écrire, ses propres convictions.